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    L'histoire du jardin commence avec l'achat d'une vieille ferme en 1995.

 

    Les travaux de réhabilitation  sont considérables, mais le débroussaillage des 3000m²  est la priorité.

 

    La motivation et l'énergie ,ainsi que le temps libre que je gère à ma guise à cette époque, permettent une avancée spectaculaire des travaux dès la première année, à l'intérieur comme à l'extérieur et la structure définitive du jardin apparait rapidement.

 

    Le choix de "l'exotisme" n'a fait l'objet d'aucun débat,  c'etait une évidence...  surtout pour les amis qui m'ont aidé à emménager et ont transporté une certain nombre de palmiers, bananiers et autres bambous que je cultivais déjà en pots depuis plusieurs années.

 

     L'organisation générale de la propriété a été d'emblée modifiée: un large chemin d'exploitation empierré longeait l'enfilade de façades desservant la maison et les dépendances. je l'ai supprimé créant un nouvel accès par l'arrière des bâtiments et ce sont des centaines de brouettes de terre que j'ai du déplacer et étaler pour que le jardin vienne jusqu'aux terrasses agrandies ou nouvellement crées devant les bâtiments .

 

      Premières plantations dans la foulée: palmiers bien sûr avec des trachycarpus, tous issus de mes semis et dont le plus grand ne devait guère dépasser  un mètre cinquante, chamaerops humilis, butia capitata, phoenix canariensis et dactylifera, brahea armata . Une dizaine de variétés de bambous ramenés lors d'une "expédition" à Anduze rejoignent rapidement les palmiers puis aussi des cannas, les musa basjoo et tout ce qui pouvait avoir un look un peu exotique  dans le maigre choix des jardineries locales.

 

      Il faut savoir qu'il n'y avait pas encore internet et que la quête de nouvelles espèces s'apparentait à celle du Graal !

      La documentation qu'on peut trouver aujourd'hui en un clic de souris passait forcément par la littérature, avec une offre restreinte, surtout en français, et une disponiblité toute relative... sauf à commander à l'aveugle des ouvrages dont on ne connaissait que le titre .

      Il fallait tester, tenter d'acclimater des plantes improbables à la rusticité inconnue des non spécialistes comme moi.  Les échecs, les déceptions s'enchainent mais aussi les bonnes surprises :  Le fatsia japonica est une plante d'intérieur, comme le  banal chlorophytum des cages d'escalier, pourtant tous deux  s'acclimatent parfaitement dans nos jardins, et ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres !

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Commentaires (1)

Regis67
Dans ton jardin je retrouve ma quête de l'ailleurs qui existe aussi dans la pratique de la voile , dans la musique , et dans le plaisir du bel ouvrage.

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